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La seconde analyse considérée isolément peut aussi être discutée de manière à en tirer une certaine quantité d’épidote, qui sera un mélange de zoïsite et de thallite ; mais de quelque manière qu’on s’y prenne pour le surplus, il restera toujours une certaine quantité de silice surabondante, et en définitive on aura le résultat suivant :

                    Épidote
Zoïsite....
Thallite....
                               [1] Bisilicate de magnésie...
Bisilicate de fer......
                     Silice surabondante
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La surabondance de silice, quoiqu’elle soit peu considérable, qu’elle rentre peut-être dans la limite des mélanges que nous avons reconnus possibles par les expériences sur les sels, rend cependant ce résultat moins satisfaisant que celui que nous avons tiré de la première analyse.

Telle est la manière dont on peut considérer ces analyses lorsqu’on les regarde comme isolées ; mais les deux substances que nous avons examinées se trouvant associées, on peut présumer qu’elles ont pu se mélanger entre elles, et dès-lors il convient d’essayer si cette supposition satisferait à la question. Or, en calculant d’après cette idée, on trouve que la première analyse peut être considérée comme représentant

  1. On peut, si lon veut, considérer ces deux combinaisons comme constituant du pyroxène, en regardant cette substance comme n’étant simplement qu’un bisilicate, analogue à la wollastonite, ainsi que la plupart des analyses semblent le prouver.