Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/46

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

les temps qui s’écoulent jusqu’au retour à la verticale avec la distance à laquelle les plaques ont été primitivement rapprochées ; cette distance est exactement mesurée par le diamètre connu d'un fil métallique placé entre les deux plaques.

On trouve, par exemple, que les glaces ayant été écartées de la verticale d'un angle de et rapprochées à millimètres l’une de l’autre, elles ont employé secondes pour revenir à la verticale, tandis qu’ayant été placées sous le même écartement à millimètres de distance, elles n’ont employé que secondes pour revenir à la verticale.

La température de l’eau où ces expériences ont été faites était de degrés du thermomètre centigrade. Ici, comme dans les phénomènes de l’écoulement des liquides par des tubes capillaires, l’influence qu’exerce la température est très - considérable.

Ainsi l’auteur a remarqué que les mêmes glaces qui, à cinq degrés de température, employaient à se détacher l’une de l’autre, n’emploient plus que à vingt degrés de température, leur écartement de la verticale et leur distance primitive étant d'ailleurs les mêmes dans les deux observations.

Le Mémoire dont nous présentons cette analyse succincte est le commencement d'un travail que l’auteur se propose de continuer en tenant les surfaces solides submergées dans l’alcohol et dans d'autres liquides susceptibles de les mouiller.

M. le comte Andréossy a lu, le 26 octobre 1825, un Mémoire intitulé Essai sur le tir des projectiles creux, et qui,