Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/454

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

(48) Nous avons trouvé précédemment, pour la chute propre à rendre la dépense des bajoyers et murs de sas d’une écluse de maçonnerie la moindre possible,

(X)

Ces deux expressions de qui sont de la plus grande simplicité, montrent que, pour réduire au minimum la dépense de construction des revêtements verticaux d’une suite d’écluses de maçonnerie ou de charpente destinées à racheter une pente donnée, la chute de ces écluses ne doit jamais surpasser la profondeur d’eau du canal sur lequel elles sont construites.

(49) On connaît d’ailleurs, par nos précédents Mémoires, le rapport qui existe entre la dépense d’eau de ces écluses, leur chute et le plus grand tirant d’eau des bateaux qui les traversent, c’est-à-dire la profondeur du canal. On pourra donc toujours, dans des circonstances données, déterminer cette chute de manière à concilier l’économie dans la construction des ouvrages avec l’économie d’eau nécessaire à la navigation ; car celle-ci est comme celle-là susceptible d’une évaluation en argent.

(50) L’équation

(V)

exprimant, comme on l’a vu, la dépense de construction des bajoyers et des murs de sas d’une écluse de maçonnerie, il est clair que l’on aura, pour la dépense d’un nombre d’écluses égales, destinées à racheter la pente a entre deux points fixes d’un canal de navigation :