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n’exige pas seulement l’exécution d’une plus grande hauteur de maçonnerie, elle amèue encore la chance de découvrir au fond des fouilles des sources d’eau plus ou moins abondantes, dont l’épuisement peut entraîner des dépenses au-dessus de toute appréciation préalable.

(33) Mais si la dépense totale qu’occasionne la fondation d’une écluse ne peut être assignée d’avance à l’aide de la théorie, et si par ce motif elle n’est pas de nature à figurer dans nos formules (VII) et (VIII), il est du moins incontestable que quelques-uns des éléments qui la composent peuvent y être introduits.

Considérons, par exemple, le cube de la maçonnerie qui forme cette fondation.

Il est évident d’abord que sa largeur perpendiculaire à l’axe de l’écluse doit toujours être proportionnelle à l’épaisseur moyenne des murs auxquels elle sert de base.

Quant à son épaisseur verticale, on conçoit qu’elle ne peut jamais être moindre que celle des radiers qui s’y appliquent suivant leur longueur.

En ayant égard à ces remarques, et en nommant le prix de l’unité de masse des fondations, et un coefficient constant, on aura, pour l’expression de la moindre dépense nécessaire à la fondation d’une écluse,

d’où l’on voit que cette dépense, proportionnelle comme celle des bajoyers et murs de sas au carré de leur hauteur peut être introduite dans nos formules générales (VII) et (VIII) sans leur faire changer de forme : il ne s’agira, en ef-