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et qui était alors le seul ouvrage complet sur cette matière, on trouve l’histoire et la théorie de cette invention.

La note dont nous parlons contient de nouvelles formules plus commodes pour le calcul que celles qui avaient été données par l’auteur à cette époque. Elles peuvent servir soit à vérifier l’exactitude d'une machine construite, soit à établir les proportions d'une machine projetée. L’application de ces formules à la nouvelle machine donne une déviation presque nulle du point inférieur de la course du sommet de la tige du piston du grand cylindre, par rapport au point supérieur, et la plus grande déviation dans les points intermédiaires n’est que d'environ L’arc sur lequel se meut le sommet de la tige du piston du petit cylindre se confond sensiblement avec une droite verticale.

M. de Prony se propose d'appeler l’attention de l’Académie sur une addition importante qu’il conviendrait de faire au système métrique français. Elle consisterait à fixer l’unité de mesure des effets dynamiques et l’unité de distribution des eaux.

Les réflexions qu’il a déja publiées sur cette matière dans plusieurs de ses ouvrages, montrent que les usages publics réclament ces deux déterminations.

M. Girard a présenté, dans le cours de cette année 1825, un Mémoire qui a pour objet le nivellement général de la France et les moyens de l’exécuter.

La position géométrique d'un lieu est déterminée sur la surface de la terre supposée sphérique, par l’intersection de deux cercles, le méridien du lieu et le parallèle ; mais la connaissance des deux arcs qui mesurent la latitude et la