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ces vaisseaux, dans l’orme, qui s’accorde avec quelques observations que j’ai faites autrefois sur différentes espèces de végétaux.

Fig. 13. Coupe longitudinale tangentale d’une couche ligneuse, dans la partie où il y a de gros vaisseaux

a. Tissu cellulaire alongé. – s. Mailles du tissu ligneux remplies par les rayons médullaires. – n. Gros vaisseaux criblés.

Observation. La surface b du vaisseau n’ porte les débris des cellules alongées qui l’environnaient, et qui ont été enlevées en partie par la dissection. Il n’eût pas été possible de les séparer intégralement sans détruire le vaisseau ; car les parois postérieures de ces cellules forment, par leur continuité, la paroi du gros vaisseau. Cela étant, cette paroi appartient également au vaisseau et aux cellules. Pour qu’il en fût autrement, il faudrait que le vaisseau n’ et les cellules contiguës eussent des parois distinctes, et c’est ce qui n’est pas. Il y a donc des cellules alongées criblées. Mais pour trouver de telles cellules, il n’est pas nécessaire de les chercher autour des gros vaisseaux. Que l’on jette les yeux sur la figure 12, lettre o’, et l’on reconnaîtra qu’il existe des cellules séparées des gros vaisseaux, et qui sont criblées comme eux.

Le vaisseau n’, offre sur sa paroi des zones ou bandes qui ne sont pas criblées. Déja, dans d’autres végétaux, j’avais remarqué quelque chose de semblable ; mais je ne m’y étais pas arrêté avec une attention suffisante. Aujourd’hui, en y réfléchissant, je suis tenté de croire que ces zones indiquent la place qu’occupaient des cloisons intérieures qui divisaient la cavité en