Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/405

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

q. r. Portion de la moelle. – s. Rayon médullaire. – a. Trachée qui fait partie de l’étui médullaire.– q. Portion de la moelle, composée de cellules dont les parois, très-épaisses, offrent des interstices pariétaux. – r. Tissu cellulaire. de la moelle dont les parois, très-minces, n’offrent point d’interstices.

Observation. Cette coupe verticale montre très-distinctement, dans le tissu cellulaire à parois épaisses, les interstices pariétaux qui s’offrent sous un autre aspect dans la fig. 7, lettre c. Ces interstices sont fréquemment interrompus. Ils ne séparent point les cellules les unes des autres. Ils sont produits, comme je l’ai déja dit, par un simple retrait de la substance intérieure des parois, ce qui ne prouve en aucune façon l’isolement primitif des cellules.

Fig. 10. Coupe longitudinale tangentale du liber.

v et v’. Tubes grêles ou cellules très-alongées qui forment un réseau. – g. Mailles du réseau : elles sont remplies par le tissu cellulaire des rayons médullaires.

Observation. Les tubes grêles ou cellules alongées du réseau me paraissent représenter dans le liber les cellules alongées des couches ligneuses ; mais les interstices pariétaux du liber tendent davantage à séparer chaque tube. C’est pourquoi j’en ai figuré quelques-uns, dont les bouts sont isolés. Voyez v’. J’ai dessiné scrupuleusement ce que j’avais sous les yeux. Cependant la désunion de ces tubes n’est que partielle, et le tissu cellulaire environnant a une adhérence parfaite avec les tubes les plus extérieurs.

Fig. 11. Coupe longitudinale tangentale d’une couche ligneuse, dans la partie où il n’y a pas de vaisseaux.