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lulaire alongé, celui qui en est composé. M. Rudolphi a eu absolument la même manière de voir, et désigne ces cellules sous le nom de cellules alongées. M. Mirbel a fini par adopter la même opinion et a désigné la masse de cet organe, d’abord sous le nom de tissu cellulaire ligneux, parce qu’il se trouve en abondance dans le bois, puis sous celui de tissu cellulaire alongé » [Decand., Organ., t. I, p. 15]. En lisant ce passage avec attention, ce que j’y découvre, c’est que M. Decandolle réclame, comme sa propriété, les noms de cellules tubulées et de tissu cellulaire alongé. Mais je n’ai pas fait emploi du premier nom, et j’ai vainement cherché le second dans la troisième édition de la Flore française. Les cavités dont il s’agit sont alongées en manière de tubes et closes comme des cellules ; voilà ce que m’a donné l’observation, ce que j’ai dit, ce que M. Decandolle a répété. Que j’aie pensé d’abord qu’en considération de l’alongement de ces cavités, je pouvais les désigner sous le nom de petits tubes, et que M. Decandolle ait jugé depuis qu’en considération des cloisons qui séparent ces cavités les unes des autres, il convenait de les nommer cellules tubulées, je ne vois pas là-dedans quelle grande erreur j’ai commise, ni quelle découverte M. Decandolle a faite, puisque les faits s’accordent avec ma description, et que j’ai toujours indiqué les cellules et les tubes comme de simples modifications d’un même tissu membraneux et cellulaire.

Fig. 9. Coupe longitudinale radiale du fragment représenté fig. 7, grossi au point de faire voir le tissu organique dans ses moindres détails.

m. l. Portion de la couche ligneuse de la première année. –