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tions transversales mèt. car., et mèt. car. La valeur moyenne de la tension de la vapeur, déduite de l’ensemble des expériences, a été évaluée à 7/10 atmosphères, et la durée moyenne de chaque course de piston (la montée et la descente étant comptées pour deux courses) a été trouvée de 7/8. La communication de la chaudière avec le petit cylindre était interceptée à chaque demi-course, et le surplus de cette course s’opérait en détente.

Calculant, d'après ces données, l’effet total de la machine, l’auteur trouve que cet effet est représenté par un poids de kilogrammes, élevé à un mètre de hauteur pendant de temps. M. de Prony a fait ce calcul, d'abord en se servant des règles pratiques, dans lesquelles on a seulement égard aux pressions totales qui ont lieu aux extrémités des courses des pistons ; mais il a donné une autre règle publiée en 1790 dans son Architecture hydraulique, beaucoup plus exacte en ce qu’elle tient compte des pressions intermédiaires. Cette seconde règle est exprimée par une formule analytique qui dépend des intégrales définies et qu’il est facile d'appliquer ; elle donne kilogrammes, au lieu de trouvés par la première. L’auteur discute avec beaucoup de soin ce résultat, et montre comment il doit être réduit pour représenter le produit effectif. Il estime que la réduction n’est point exagérée en la portant à la moitié du résultat obtenu. Un des motifs de cette conclusion, qui ne paraît pas avoir été pris en considération dans d'autres circonstances, est la résistance que l’eau, élevée par les pompes, éprouve dans des tuyaux verticaux de trente-cinq mètres de hauteur.

Cependant le résultat ainsi réduit est encore supérieur à