et puisque nous avons trouvé plus haut
il vient, en effectuant les calculs,
L’excès de la boule de Borda sur la boule d’Écosse est donc ici de J’avais trouvé à Unst avec l’appareil de contact de M. Arago : ainsi, le résultat était à très-peu près le même. Mais la valeur absolue que j’avais adoptée d’après Borda, pour le diamètre de sa boule, était par conséquent trop forte de et je n’avais pas pu découvrir cette petite erreur avec l’appareil à contact de M. Arago, parce que, pour amener les deux plans de contact en coïncidence complète, ce qui déterminait le zéro de l’échelle, il fallait presser ces plans l’un contre l’autre beaucoup plus fortement que l’on n’osait presser les boules, ce qui faisait paraître les diamètres absolus trop grands.
Les petites réductions trouvées ici pour les rayons de nos deux boules deviennent additives dans les longueurs calculées du pendule, et elles s’y ajoutent avec leur valeur entière. Au contraire elles deviennent soustractives dans le terme qui était additif à ces longueurs.
En outre, si le pendule observé a été décimal, comme cela a eu lieudans nos expériences à Paris, Dunkerque, Clermont, Bordeaux, Figeac, et que l’on veuille traduire ce pendule en sexagésimal, ce qui exige qu’on le multiplie par ou il faudra agrandir les deux corrections précédentes dans le même rapport.
Ces petits changements, loin de porter atteinte aux résultats généraux énoncés dans notre Mémoire ne font au contraire que les confirmer davantage en leur donnant une plus grande régularité. Ainsi le tableau des variations progressives de la pesanteur depuis Formentera jusqu’à Unst rapporté page 18, acquiert par là une continuité complète qu’il n’avait point avec les premières évaluations que nous avions d’abord employées. Le seul changement qu’il puisse être utile de fixer spécialement est celui du pendule moyen sur le e parallèle d’Europe qui devient ainsi au lieu de que nous avions trouvé d’abord.
