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du sinus employé pour les réduire ne s’écarte pas beaucoup de la valeur qui convient à ces hautes latitudes en Europe.

En conséquence nous en ferons usage, pour conclure de ces trois observations si bien concordantes la longueur du pendule polaire. Mais, afin de limiter la réduction à ce qu’elle de strictement nécessaire, nous ne l’appliquerons pas aux trois longueurs que nous venons d’obtenir pour le parallèle de nous commencerons par ramener nos trois pendules à un seul en prenant leur moyenne, que nous appliquerons à la latitude de trouvée par la règle de la page 6, relative aux carrés des sinus ; et ce sera à cette moyenne, ainsi déduite purement des expériences, que nous ferons subir la faible réduction nécessaire pour la ramener au pendule polaire. Nous aurons ainsi le tableau suivant :

Pour apprécier la certitude de cette réduction, il suffit de dire qu’on n’y trouverait qu’une différence de de millimètre, si, au lieu de la calculer, comme nous l’avons fait, avec le coefficient propre à ces hautes latitudes, tel qu’il résulte de l’expérience, on eût employé le coefficient beaucoup trop faible qui appartient aux latitudes d’Édimbourg et de Leith ;