Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 8.djvu/270

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Mais les premières équations, étant ajoutées ensemble et divisées par leur nombre donnent

conséquemment on aura

ce qui est précisément la propriété que nous avons énoncée plus haut. À l’aide de cette propriété, nous avons aisément déduit des observations isolées les combinaisons moyennes qui devaient naturellement offrir plus de certitude que chacune d’elles.

Dans la loi de variation proportionnelle au carré du sinus de la latitude, deux longueurs absolues du pendule, mesurées à deux latitudes connues, suffisent pour déterminer le coefficient de cette proportion, ainsi que la constante qui complète les valeurs absolues et représente le pendule équatorial. En effectuant successivement ce calcul pour les quatre intervalles consécutifs qui nous sont donnés par les cinq moyennes réparties entre Formentera et Unst, nous obtenons autant de valeurs particulières de ces deux quantités, et nous pourrons ainsi reconnaître si elles sont constantes ou variables les résultats de ce calcul sont rassemblés dans le tableau qui suit :