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éléments, l’exposant de cette puissance est encore indéterminé, et l’auteur conclut de sa théorie plusieurs propositions dont nous indiquerons les principales.

1o L’action produite par un circuit plan infiniment petit est indépendante de la forme de la courbe fermée qu’il décrit ; cette action dépend seulement de la position et de l’aire que la courbe termine. L’action est proportionnelle à cette aire.

2o Si l’on divise une aire quelconque en aires élémentaires dont toutes les dimensions soient infiniment petites, et qu’on suppose des courants électriques de même intensité qui en parcourent dans le même sens tous les contours, les actions réunies de ces courants équivaudront à un seul courant également intense et décrivant seulement le contour de l’aire totale. L’auteur définit exactement la condition exprimée par ces mots dirigés dans le même sens.

3o Pour mesurer l’action qu’un circuit fermé et plan d'une forme et d'une grandeur quelconques exerce sur un élément de conducteur voltaïque situé dans le même plan, il faut élever à tous les points de l’aire du circuit des perpendiculaires réciproquement proportionnelles aux puissances n+ 1 des distances de ces points au milieu de l’élément ; calculer le volume compris entre cette aire, la surface du cylindre droit dont elle est la base, et celle qui passe par les sommets de toutes les perpendiculaires : c'est à ce volume que la force est proportionnelle. Cette force agit d'ailleurs dans le plan du circuit. Elle est dirigée suivant la droite menée dans ce plan par le milieu de l’élément, perpendiculairement à la direction de cet élément.

4o Deux circuits fermés quelconques, compris dans un même plan, s’attirent ou se repoussent suivant qu’ils sont