y arrivant de Kouka, ville des bords de l’Yaou non loin du lac Tsâd, les voyageurs (du moins la relation ne l’indique point) n’avaient franchi aucune montagne. Il ne paraît donc pas exister, à l’occident et à cette distance du royaume de Bornou, de montagnes élevées comparables à celles de l’Atlas, ni même de hauteurs dignes d’être mentionnées ; et par conséquent, il ne peut en sortir de rivières dont le niveau soit assez élevé pour qu’elles s’écoulent dans le Nil.
Nous avons extrait textuellement les remarques précédentes du Mémoire de M. Jomard. Le savant auteur réunit tous les genres de connaissances que de telles discussions peuvent exiger, et aucun sujet n’est plus propre à attirer l’attention publique.
Les sciences physiques et la géographie astronomique doivent à MM. Boussingault et Mariano de Rivero, qui résident à Santa-Fe de Bogota, d’importantes et nombreuses observations. L’étendue et la variété des recherches, les caractères du climat, la précision des instruments qui ont été apportés d’Europe, et surtout le zèle persévérant des observateurs, donnent un haut degré d’intérêt à ces travaux. Nos analyses subséquentes en feront connaître les principaux résultats.
Les communications scientifiques deviennent chaque année plus rapides et plus fécondes. Indépendamment des ouvrages périodiques déjà cités dans ces analyses, et qui constatent les progrès continuels de la physique, ceux de la géographie, des sciences mathématiques et des autres branches de la philosophie, il s’est formé, sous la direction