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partie mathématique.

litaires, dans les Académies et les plus hautes fonctions publiques, dans toutes les professions et tous les arts, les lumières que donne une instruction solide et variée qui atteint presque aux limites actuelles des sciences. On a imité dans divers états ce grand établissement, et ceux qui se rapportent à nos services publics. Nous recevons chaque année des mémoires de haute géométrie des ingénieurs ou des Académiciens que l’école française a donnés à la Russie à la Suède, à l’Italie.

Un des résultats les plus heureux de cette instruction et l’un des plus dignes de l’attention publique, est celui qu’a obtenu M. Dupin en ouvrant cette année un cours élémentaire que suivent de nombreux auditeurs, et qui a pour objet d’éclairer par la géométrie et la mécanique l’exercice de plusieurs professions.

L’étude de l’électricité et du magnétisme a fait de nouveaux progrès, soit en France, soit dans les autres Académies de l’Europe. Nous avons cité dans les analyses précédentes la découverte mémorable de M. Œrsted, et celle de M. Ampère, qui a reconnu l’action mutuelle de deux conducteurs voltaïques, et l’action que le globe terrestre exerce sur un conducteur. Ces faits généraux ont servi à fonder une théorie des forcés qui résident dans les-courants voltaïques.