Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/858

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

1o en raison directe de l’étendue des surfaces traversées ; qu’il en est de même des quantités de chaleur sorties, et par conséquent des différences qui occasionnent le changement de température ; 2o que les vitesses du flux sont entre elles comme les différences des températures et de deux points, et dont la distance serait la même dans les deux corps, en sorte que les vitesses de ce flux dans les deux molécules sont en raison inverse de la dimension ; 3o que les quantités de chaleur qui font varier la température se partagent entre les masses qui sont proportionnelles aux cubes des dimensions. Donc si les durées et des instants sont proportionnelles aux carrés des dimensions, il arrivera toujours qu’à la fin des deux instants différents et les températures des deux molécules homologues seront égales entre elles comme elles l’étaient au commencement de ces mêmes instants. Donc les deux corps seront toujours observés dans un état thermométrique semblable, si l’on compte les temps écoulés en faisant usage de deux unités différentes, et si le rapport de ces unités est celui des carrés des dimensions ; c’est conformément à cette loi que la température varierait dans deux corps entièrement semblables qui auraient été semblablement échauffés, et dont les surfaces extérieures seraient assujetties à des températures constantes.

Si les solides que l’on compare ne reçoivent point à leur surface des températures fixes, mais si la chaleur se dissipe à travers cette surface, nous ajoutons à l’hypothèse une condition spéciale. On suppose dans ce cas que le coefficient mesure de la conducibilité extérieure, n’est pas la même pour les deux corps, mais qu’on lui attribue des valeurs et en raison inverse des dimensions. Ainsi le plus petit