Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/852

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

fait mieux connaître que ce théorème est une conséquence évidente du principe de la communication de la chaleur. J’indiquerai d’abord content ces conséquences se sont présentées pour la première fois à l’inspection des formules qui expriment le mouvement de la chaleur dans différents corps. Ensuite je montrerai comment on arrive aux mêmes résultats sans l’emploi du calcul et par les considérations les plus élémentaires. Nous prenons pour exemple la question du mouvement de la chaleur dans une sphère qui a été plongée une ou plusieurs fois dans un milieu échauffé, et reçu ainsi dans les différentes couches sphériques dont elle est formée des températures initiales différentes d’une couche à une autre suivant une loi quelconque, mais égales pour les points d’une même couche. Nous supposons qu’après avoir retiré cette sphère du milieu échauffé, on assujettit les points de la surface à une température constante et commune à tous ces points. On trouve dans le chapitre v de la théorie de la chaleur la solution des questions de ce genre, soit qu’on la déduise de la formule générale rapportée page 350 de cet ouvrage, soit qu’on résolve directement ce problème, qui, aujourd’hui, ne présente aucune difficulté. On obtient l’expression suivante des températures variables de la sphère :

Les coefficients représentent respectivement la conducibilité propre, la capacité de chaleur, la densité ; est le rayon total de la sphère, est le rayon de la couche sphérique dont on veut déterminer la température et