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de remarquer, 1o que la chaleur acquise se concentre, parce qu’elle n’est point dissipée immédiatement le renouvelle par ment de l’air ; 2o que la chaleur émanée du soleil a des propriétés différentes de celles de la chaleur obscure. Les rayons de cet astre se transmettent en assez grande partie au-delà des verres dans toutes les capacités et jusqu’au fond de la boîte. Ils échauffent l’air et les parois qui le contiennent : alors leur chaleur ainsi communiquée cesse d’être lumineuse ; elle ne conserve que les propriétés communes de la chaleur rayonnante obscure. Dans cet état, elle ne peut traverser librement les plans de verre qui couvrent le vase ; elle s’accumule de plus en plus dans une capacité enveloppée d’une matière très-peu conductrice, et la température s’élève jusqu’à ce que la chaleur affluente soit exactement compensée par celle qui se dissipe. On vérifierait cette explication, et l’on en rendrait les conséquences plus sensibles, si l’on variait les conditions, en employant des verres colorés ou noircis, et si les capacités qui contiennent les thermomètres étaient vides d’air. Lorsqu’on examine cet effet par le calcul, on trouve des résultats entièrement conformes à ceux que les observations ont donnés. Il est nécessaire de considérer attentivement cet ordre de faits et les résultats du calcul lorsqu’on veut connaître l’influence de l’atmosphère et des eaux sur l’état thermométrique du globe terrestre.

En effet, si toutes les couches d’air dont l’atmosphère est formée conservaient leur densité avec leur transparence, et perdaient seulement la mobilité qui leur est propre, cette masse d’air ainsi devenue solide, étant exposée aux rayons du soleil, produirait un effet du mème genre que celui que l’on vient de décrire. La chaleur, arrivant à l’état de lumière