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passer celle des matières incandescentes, et une enceinte immense dont la température est inférieure à celle de la congélation du mercure.

Toutes les conséquences précédentes s’appliquent aux autres corps planétaires. On peut les considérer comme placés dans une enceinte, dont la température commune et constante, est peu inférieure à celle des pôles terrestres. Cette même température du ciel est celle de la surface des planètes les plus éloignées ; car l’impression des rayons du soleil, même augmentée par la disposition de la superficie, serait trop faible pour occasionner des effets sensibles ; et nous connaissons, par l’état du globe terrestre, que, dans les planètes dont la formation ne peut être moins ancienne, il ne subsiste plus à la surface aucune élévation de température due à la chaleur propre.

Il est également vraisemblable que, pour la plupart des planètes, la température des pôles est assez peu élevée au-dessus de celle de l’espace planétaire. Quant à la température moyenne que chacun de ces corps doit à l’action du soleil, elle n’est point connue, parce qu’elle peut dépendre de la présence d’une atmosphère et de l’état de la surface. On peut seulement assigner d’une manière approchée la température moyenne que la terre acquerrait, si elle était transportée dans le même lieu que la planète.

Après cet exposé, nous examinerons successivement les différentes parties de la question, et nous avons d’abord à exprimer une remarque qui s’étend à toutes ces parties, parce qu’elle est fondée sur la nature des équations différentielles du mouvement de la chaleur. Elle consiste en ce que les effets qui proviennent de chacune des trois causes