différents axes ne sont que des projections de celui-là, qu’ils sont tous plus petits, et qu’il n’y a là aucun théorème de maximum à établir. Ainsi l’on n’avait point la composition des moments, puisque des théorèmes qui paraissaient alors et qui étaient en effet considérables dans la mécanique, s’effacent aujourd’hui de la science par l’idée même de cette composition.
Il résulte en effet de nos principes, que tout se réduit maintenant à la notion statique du moment, c’est-à-dire à la notion du couple ; au parallélogramme des couples ; à la composition générale d’un système quelconque de forces en une seule, résultante de toutes les forces proposées transportées parallèlement à elles-mêmes sur un même point ou centre, pris où l’on voudra dans l’espace, et en un seul couple, résultant de tous les couples qui naissent de ces translations ; et enfin, à la détermination de ce lieu de l’espace où il faut placer le centre, pour avoir le plus petit couple résultant : problème que j’ai proposé et résolu le premier, et qui est le seul où l’on puisse voir une question de minimum. Je dis où l’on puisse voir, parce que cette idée de minimum peut encore être écartée, en considérant qu’il s’agit simplement de trouver le lieu du centre pour lequel le couple résultant (qui partout ailleurs est plus ou moins incliné sur la direction constante de la résultante) se trouve ici perpendiculaire à cette direction. D’où l’on voit à quel degré de clarté et de simplicité est portée aujourd’hui l’expression de toute cette doctrine, par la notion des couples et l’idée nette des lois de leur composition ou de leur équilibre.
C’est de là que j’ai tiré sur-le-champ, et comme une suite de conséquences évidentes, les propriétés générales de l’équi-