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dans des directions égales à la sixième ou à la septième portion d’un méridien ; je veux parler des tremblements de terre. Depuis les temps historiques on en compte plus de six cents que leur violence ou leur étendue ont rendus mémorables. La première cause tient à ce que la diminution permanente de la chaleur de la terre n’opère plus aucune contraction sensible dans les régions souterraines voisines de la surface, tandis qu’elle continue ses effets dans la profondeur, soit pour augmenter l’écartement des masses qui ont éprouvé les premiers effets du retrait, soit pour occasionner de nouvelles solutions de continuité dans ces masses. Ajoutons que la formation lente de nouvelles couches solides à l’intérieur doit être subordonnée à la règle générale, en vertu de laquelle les matières à l’état liquide éprouvent une grande diminution de volume en passant à l’état solide.

15o Les régions les moins flexibles de l’écorce de la terre sont nécessairement celles voisines de la surface, car les solutions de continuité transversales qu’elles renferment ont depuis long-temps atteint et perdu leur maximum d’écartement. Il est évident que les forces centrales tendent à rapprocher les masses élémentaires des régions superficielles à mesure que le refroidissement contracte de plus en plus le volume de toutes les parties intérieures du globe. Ce rapprochement agirait d’une manière uniforme si les couches de l’écorce consolidée étaient concentriques, et si toutes les solutions transversales se trouvaient dirigées dans des plans perpendiculaires à la surface ; mais il n’en est pas ainsi. L’état de bouleversement de l’écorce primordiale est tel qu’en la considérant en grand, je ne saurais la définir que comme un amas de décombres pressés les uns à côté des autres, et dont