Je ne passerai point aux expériences faites à Littry, sans rappeler, en général, le parti que les physiciens pourraient tirer de l’existence des puits d’eau douce, surtout de ceux qui sont habituellement couverts, pour déterminer, sans beaucoup de peine, la moyenne température de chaque contrée. On a depuis fort long-temps indiqué ce moyen, et il est à regretter qu’on en ait si peu fait usage. Il y a des cas particuliers, comme ceux dans lesquels j’ai opéré, où une seule observation peut, sans contredit, donner un résultat très-approximatif ; mais généralement parlant, deux ou quatre, ou mieux encore douze observations faites à des temps égaux dans le cours d’une année, et répétées pendant plusieurs années, seraient préférables. Je citerai comme exemple un résultat de quelques expériences de ce genre faites sur la température de l’eau du puits qui existe dans la maison que j’habite dans la partie basse du Jardin du Roi. Ce puits a mètres dixièmes de profondeur absolue. Il ne tarit jamais. La hauteur de l’eau varie de mètre à mètres dixièmes, suivant les saisons. La température de l’eau, préalablement mêlée, a été prise le 22 août 1825 et le 22 février 1826. La différence n’a été que et la moyenne de C’est de moins que la moyenne température de l’Observatoire de Paris pour l’année 1825. Or j’aurais dû avoir de plus que cette moyenne, puisque le Jardin du Roi est au-dessous de l’Observatoire d’environ mètres. D’où il faut conclure qu’à près, j’ai obtenu la moyenne température du lieu pour l’année dans laquelle j’ai opéré. Cette différence en moins s’explique très-bien à l’aide des données suivantes : 1o mon puits n’est jamais complètement couvert ; 2o l’air s’y précipite nécessairement dans les temps froids, et ne s’y re-