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questions sous le point de vue dont il s’agit, en m’indiquant une portion des anciens travaux, très-éloignée de celle dans laquelle j’ai fait les expériences dont je rendrai compte, où les mineurs travaillaient absolument nus. La taille était au milieu d’un vieux massif de houille cerné par des déblais échauffés depuis long-temps. À la main, la surface de la taille qui venait d’être dépouillée, paraissait tiède. Au thermomètre, l’intérieur de la houille a marqué c’est-à-dire de plus que la chaleur propre que le terrain aurait dû présenter à ce niveau. L’air qui circulait à peine dans ce petit ouvrage, marquait

Je terminerai ce qu’il était nécessaire d’exposer à ce sujet, en faisant remarquer qu’une partie des observations que nous avons discutées, ont été faites soit dans des excavations où il n’y avait point de pyrites, soit dans des mines où il en existait une si petite quantité ou bien de si peu décomposables, qu’on peut en faire abstraction. Cette remarque s’applique nécessairement aux conduits de nature si variée, dans lesquels les eaux qui filtrent dans les mines, et même en général celles des sources superficielles, vont prendre leur température. À l’égard des mines, où il existait des pyrites en quantité tant soit peu notable, les observateurs se sont assurés qu’il n’en pouvait résulter aucune influence sur la température des excavations où ils ont opéré. L’habileté des observateurs ne peut laisser aucun doute à ce sujet, et leur témoignage, fortement prononcé, est en harmonie avec ce que nous venons d’exposer.

Nous résumerons maintenant de la manière suivante les conséquences qu’il faut tirer de la première partie de notre travail :