mercure se tient plus haut qu’il ne devrait être pour correspondre avec les indications de l’échelle ; et cette élévation, qu’on attribue à une contraction lente de la boule, peut aller quelquefois à plus de
Dans les expériences qui nous occupent, le premier soin des observateurs devait être de vérifier l’exactitude des thermomètres sous ces différents points de vue ; et le second, de rendre compte des vérifications. Malheureusement aucun des observateurs n’a eu cette dernière attention ; en sorte que, quoique l’on doive présumer que les vérifications ont eu lieu, on n’en a point la certitude.
Deuxième considération. On calcule l’accroissement de la température souterraine, en comparant les résultats des expériences faites dans la profondeur, soit avec les résultats obtenus à un niveau plus élevé, soit avec la moyenne température. Or, à l’exception des données de l’Observatoire de Paris, je ne crois pas que l’on puisse répondre des moyennes que j’ai employées ci-dessus, à un demi-degré près, soit en moins, soit en plus.
Troisième considération. On peut avoir des doutes sur la profondeur absolue des points où la plupart des observations ont été faites. Il paraît probable que presque tous les observateurs ont rapporté cette profondeur au plan dans lequel l’entrée du puits de service le plus voisin des stations est située. S’ils avaient pris la peine de déterminer par des opérations rigoureuses la distance. comprise entre chaque station et le point de la surface extérieure du sòl qui est situé dans la même verticale, ils n’auraient point manqué d’en faire mention. Or, comme les puits sont rarement ouverts sur des hauteurs, il est à présumer que la plupart des profondeurs