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température initiale qu’il s’agissait de connaître : les résultats sont consignés dans le tableau que nous donnerons ci-après.

2o Dans une mine de Cornouailles, celle dite United-mines, on a pris la température du sol de deux galeries qui avaient été inondées pendant deux jours, et à cet effet on a enfoncé le thermomètre à quelques pouces dans les matières terreuses formant le plancher de ces galeries. Il est évident que cette expérience, faite passagèrement, comporte plusieurs espèces d’incertitudes. Suivant toutes probabilités, la température observée ne représente qu’approximativement la température initiale du niveàu où l’on a opéré. Avant l’inondation, le sol avait déja une température composée à raison de toutes les causes qui avaient agi sur lui depuis l’ouverture des galeries. Après l’inondation, le séjour des eaux avait nécessairement produit une modification quelconque, car il est presque impossible qu’elles soient arrivées avec une température égale à celle des travaux qu’elles ont remplis. À l’appui de ces considérations, je citerai les résultats des expériences suivantes.

À l’exploitation du Ravin, près de Carmeaux, dans l’étage inférieur dont j’ai déja parlé, à mètres de la taille, le thermomètre, enfoncé d’environ décimètres dans les déblais humides et battus qui formaient le sol de la galerie, a marqué de plus que la température propre à ce niveau. En opérant de même dans des parties plus éloignées, j’ai trouvé et jusqu’à de différence également en excès. J’aurais probablement eu des différences moindres ou même en sens contraire, si, au lieu d’observer en automne, j’eusse opéré à la fin de l’hiver, et après des froids soutenus.