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D’après ce tableau, la profondeur correspondante à l’accroissement de 1o de chaleur serait (en nombres ronds), savoir : par six observations faites dans quatre mines de Cornouailles de à mètres, moyenne par trois observations dans trois mines du Devonshire de à mètres, moyenne par une observation à Bex de mètres ; et par deux observations à Poullaouen de à mètres, moyenne

3o Enfin, on ne peut contester que les eaux qui sont stagnantes dans les mines sous forme de grandes inondations, de véritables lacs souterrains, ne soient, après un long séjour, très-propres à donner des indications fort approximatives sous le point de vue qui nous occupe. Les observations de ce genre mènent généralement à des résultats inférieurs à la température propre du terrain situé au même niveau, à moins que l’amas d’eau n’ait une grande profondeur, car alors la surface du liquide pourrait manifester une chaleur qui appartiendrait à un niveau inférieur. Dans tous les cas, les notations qui ont été recueillies, approchent assez de l’exactitude pour qu’il soit indispensable de chercher quels sont les nombres qui expriment l’accroissement de température souterraine qu’on en peut déduire. C’est ce que le tableau suivant, contenant les résultats de neuf observations faites en Bretagne, en Saxe et en Angleterre, nous apprend.