quelque large que l’on veuille faire la part qu’il est permis d’attribuer soit à l’influence des pluies d’été relativement à la température des sources et des filtrations, soit à l’influence de l’air des temps chauds, et à celle due à l’éclairage et à la présence des ouvriers à l’égard des eaux courantes ou stagnantes, il n’en reste pas moins un grand nombre d’observations dont le témoignage ne saurait être récusé. La conséquence qui précède ne paraît donc pas contestable ; mais c’est tout ce qu’on peut tirer des expériences. Ainsi qu’on le verra tout à l’heure, les nombres qu’elles fournissent ne peuvent pas être regardés comme étant assez exacts pour qu’on puisse en déduire, d’une manière certaine et absolue, la loi de l’accroissement de température en profondeur : les uns doivent être trop forts, et les autres trop faibles.
Comme c’est déja beaucoup que de pouvoir assurer en général qu’il existe un accroissement quelconque, et que cet accroissement est probablement rapide, il est essentiel de s’appuyer ici du résultat d’une expérience de M. W. Fox, qui est beaucoup plus importante qu’elle ne semble au premier aperçu, et qui aurait bien plus d’intérêt si l’auteur n’avait omis de rapporter plusieurs circonstances qu’il eût été bon de faire connaître.
Les eaux qui sortent de la plupart des nombreuses mines d’étain, et de cuivre de Cornouailles se rendent, au moyen de divers embranchements, dans un grand canal qui les conduit au-dessus de la vallée de Carnon, et qui, à son débouché, verse pieds cubes d’eau par minute, environ tonnes par jour. Dans un des embranchements amenant au grand canal les eaux de six mines profondes de à mètres, M. Fox, à une demi-lieue des mines, a trouvé l’eau