et dont l’élévation au-dessus de la mer est d’environ mètres ; 3o la mine de Carmeaux, située dans le département du Tarn, à kilomètres au nord d’Alby, et à près de mètres au-dessus de la mer. Je reviendrai sur les circonstances locales concernant ces mines. En ce moment il suffira d’ajouter que mes expériences ont eu lieu en août 1823 dans la première, en septembre 1825 dans la seconde, et en novembre 1822 et septembre 1825 dans la troisième. Je me suis servi de thermomètres à mercure, que j’avais soigneusement vérifiés et comparés entre eux, et qui, dans tous les cas où je n’avertirais pas du contraire, ont été mis en expérience à boule nue. À l’aide de la bienveillante intervention de nos confrères, MM. Arago et Mathieu, j’ai pu ramener tous mes résultats à la graduation du thermomètre normal de l’Observatoire de Paris, division centigrade. Cette division est d’ailleurs celle dont j’ai fait usage dans toutes les parties de ce Mémoire.
Ces données posées, je passe à l’examen des expériences qui ont été faites par les divers observateurs ci-dessus cités, sur la température de l’air contenu dans les mines.
Les expériences sur la température de l’air des mines seraient à l’abri de toute critique, et ou serait fondé à supposer qu’elles donnent exactement la température de la zone de terrain dans laquelle on a opéré, si elles avaient eu lieu dans des circonstances analogues à celles que l’on a obtenues dans les caves de l’Observatoire de Paris, c’est-à-dire si elles avaient été faites dans des excavations ayant peu d’étendue, et surtout peu de hauteur, situées dans le sol vierge, défendues par une clôture suffisante contre toute influence étrangère, telle que passage des ouvriers, accès des eaux, intro-