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ont été faites isolément et presque accidentellement. Elles ont en général porté sur la température de l’air des cavités ; et comme les résultats ont été analogues à ceux que je vais examiner, les conséquences auxquelles j’arriverai leur sont également applicables.

Tels sont les éléments dont il s’agit d’apprécier le mérite : dans ce but, la critique n’a rien à négliger. Comme on se propose en définitive de conclure du petit au grand, il est évident que les plus légères erreurs influeraient prodigieusement sur ce que l’on doit penser relativement à la masse entière du globe. Ainsi, par exemple, en partant de la loi approximative que l’on s’est empressé de déduire des expériences publiées jusqu’à ce jour, un degré d’erreur en plus pour une profondeur de mètres, dans une contrée donnée, ferait remonter de mètres (c’est-à-dire de près d’un demi-quart de lieue) le point où l’on devrait présumer que la température de l’eau bouillante existe au-dessous du lieu de l’observation. Ces motifs feront excuser sans doute les détails dans lesquels je serai quelquefois obligé d’entrer.

Au moyen des précautions auxquelles j’ai eu recours, j’espère que mes propres expériences pourront être regardées comme suffisamment exactes. La plupart ont été faites dans trois mines de houille de France, fort éloignées les unes des autres, que j’ai choisies comme offrant les circonstances les plus favorables, et qui sont, savoir, 1o la mine de Littry, située à kilomètres à l’O.-S.-O. de Bayeux, département du Calvados, et dont les ouvertures sont élevées d’environ mètres au-dessus du niveau de la mer ; 2o la mine de Decise, placée à kilomètres au nord de la ville de ce nom et des rives de la Loire, dans le département de la Nièvre,