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grand nombre depuis 1815 jusqu’en ces derniers temps[1], savoir : par M. Lean, M. Rede, et surtout M. W. Fox, dans les mines de cuivre et de plomb de Cornouailles et du Devonshire, et par MM. Bald, Dunn et Fenwick, dans les mines de houille du nord de l’Angleterre.

Enfin on doit aussi porter en ligne de compte celles qui ont été anciennement exécutées par M. de Humboldt[2] dans plusieurs mines du Pérou et du Mexique.

Le nombre des mines dans lesquelles ces différents observateurs ont opéré est de plus de quarante ; celui des notations de température est d’environ trois cents.

Près des deux tiers de ces notations de température out été prises sur l’air contenu dans les cavités souterraines, et la plupart des autres sur l’eau qui se présente de tant de manières dans ces cavités. Un très-petit nombre proviennent d’expériences tentées dans la vue de déterminer directement la température du sol entourant les excavations ; mais plusieurs de ces dernières notations ont l’avantage d’être des moyennes conclues d’un grand nombre d’observations sédentaires. Quant aux précédentes, elles résultent toutes d’observations recueillies en descendant momentanément dans les mines.

J’omets de citer un certain nombre d’observations moins importantes qui ont eu lieu dans les mines, dans les carrières et dans les cavernes de diverses autres contrées, parce qu’elles

  1. Annales de Chimie et de Physique, t. 13, p. 200; t. 16, p. 78; t. 19, p. 438; t. 21, p. 308. Et Geographical distrib. of Plants, by N. J. Winch, p. 51.
  2. Annales de Chimie et de Physique, t. 13, p. 207.