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MÉMOIRE

SUR

LE NIVELLEMENT GÉNÉRAL DE LA FRANCE ET LES MOYENS DE L’EXÉCUTER.

Par P. S. GIRARD.


Lu à l’Académie des Sciences, le 5 décembre 1825.


Séparateur



Si la surface de la terre était engendrée par la révolution d’une courbe régulière autour de son axe, il suffirait, pour déterminer les positions respectives des divers points qui y sont placés, de mesurer leurs distances aux deux intersections de cette surface par les plans de son équateur, et de l’un quelconque de ses méridiens.

Ainsi les géographes, ayant regardé la terre comme parfaitement sphérique, ont déterminé la position d’un lieu quelconque par sa longitude et sa latitude, c’est-à-dire par l’intersection de deux arcs de cercle, dont l’un est l’arc du méridien compris entre ce lieu et l’équateur, et l’autre un arc de parallèle compris entre le lieu dont il s’agit et l’un des méridiens supposé fixe.

Ces deux coordonnées circulaires se coupant à angles droits sur la surface terrestre, l’on voit que le procédé des