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dans la cheminée dans un ordre régulièrement croissant de température, et qu’ainsi comprimée par la pression qui est due à environ dix mètres de hauteur d’eau, elle peut s’introduire dans la chaudière avec une température égale à celle de l’ébullition ; 3o enfin, que si l’on suit dans sa marche le calorique produit par la combustion à partir du foyer de la chaudière, on reconnaît qu’il est très-intense dans le foyer, qu’il décroît ensuite jusqu’à l’extrémité de la chaudière, où il est mesuré par un degré de température un peu supérieur à celui de la vapeur dans la chaudière, qu’il parcourt dans la cheminée des espaces décroissants de température, et qu’ayant à traverser à son dernier terme de communication l’extrémité supérieure de la cheminée, qui est constamment refroidie par l’eau provisionnelle qui s’y verse, ce calorique se trouve, à l’extrémité de l’espace qu’il a parcouru, avoir été presque entièrement transmis à l’eau provisionnelle et aux parois des réservoirs qui la contiennent.