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Dans les figures 9, 10 et 11, on a désigné par le cendrier de la chaudière, par la grille du foyer, par le foyer, par le conduit de la fumée, et par la capacité de la chaudière occupée par l’eau et la vapeur.

La cheminée (figure iere) doit être considérée comme le prolongement de la chaudière et du fourneau. Elle est aussi composée de deux cylindres concentriques qui laissent entre eux un espace annulaire rempli d’eau, afin que la fumée, passant au milieu de ce fluide, lui communique sa chaleur. L’eau de cette cheminée peut se rendre dans la chaudière par le robinet et par l’intérieur d’une petite boîte sphérique qui contient une soupape destinée à empêcher son retour vers la cheminée, dans le cas où cette eau serait repoussée de la chaudière par l’effet d’une trop haute pression de vapeur.

La machine destinée à élever l’eau du puits (figure iere), est principalement composée 1o d’un tuyau d’aspiration 2o d’une grande capacité cylindrique nommée capacité motrice, et avec laquelle communique le tuyau d’aspiration ; 3o d’un tuyau ascensionnel 4o d’un dégorgeoir 5o d’un prolongement du tuyau ascensionnel ; 6o d’une sphère 7o d’un tuyau qui fait communiquer la sphère avec la cheminée

Le tuyau d’aspiration est garni en d’une soupape qui retient l’eau montée du puits.

Une soupape placée en retient l’eau qui a pris la direction ascensionnelle

Le réservoir d’injection (figure 3) communique intérieurement avec le tuyau ascensionnel, qui le traverse par une ouverture circulaire et par deux petites ouvertures placées dans une cloison horizontale.

L’eau contenue dans la partie du tuyau ascensionnel peut prendre la voie de l’injecteur pour aller frapper contre une petite calotte sphérique et se répandre dans la capacité motrice une soupape empêche le retour de cette eau.

La capacité (figures 3 et 4) est garnie intérieurement d’un cylindre de cuivre rouge fort mince. Les parois de ce cylindre s’approchent le plus près possible des parois de la capacité motrice, sans cependant les