MANOURY-D’ECTOT.
La chaudière de la machine est composée d’un cylindre (fig. iere) en fonte de fer, placé horizontalement sur trois dés de pierre. Ce cylindre en contient un autre semblable élargi en de manière qu’il forme à cette partie un cendrier, un foyer, et un conduit pour la fumée qui se dirige concentriquement vers la cheminée ainsi, entre les parois concaves du cylindre extérieur, et les parois convexes du cylindre extérieur, se trouve un intervalle annulaire occupé par l’eau, qui peut recevoir de tous les côtés la chaleur du foyer, soit qu’elle existe dans l’état de liquide ou dans l’état de vapeur.
Le récipient est destiné à recevoir la vapeur qui se dégage de la chaudière, et à la transmettre à la machine suivant les directions
Au-dessus de la sphère se voit une soupape de sûreté chargée d’un poids proportionné à la pression de la vapeur nécessaire au jeu de la machine.
Sur le milieu de chaque chaudière (figure 2), on a menagé un moyen de sûreté pour éviter leur rupture : il consiste (figure 11) en une plaque ronde de fonte de fer, fixée entre les deux brides de deux tubulures. La tubulure supérieure est percée de trous ainsi que le représente la (figure 12). Cette plaque, beaucoup plus mince que les plus faibles parties de la chaudière, romprait dans le cas d’une vapeur trop forcée, et alors une rupture partielle éviterait une rupture générale.