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tinue dont M. Cachin a indiqué les quatre inclinaisons moyennes sur le plan de l’horizon.

Les cartes et dessins dont son Mémoire est accompagné, ne laissent rien à désirer pour la parfaite intelligence du texte.

Après avoir donné la description des travaux de Cherbourg et de leur état actuel, l’auteur passe à la comparaison de ces ouvrages avec ceux de la jetée de Plymouth ; et c’est, comme nous. l’avons déjà dit, l’objet de la seconde section de son Mémoire.

Il rapporte que l’emploi des cônes de charpente pour fermer la rade de Cherbourg, n’avait point échappé à l’observation des ingénieurs anglais dont quelques-uns visitèrent ce port en 1785, et que dès-lors ils manifestèrent l’intention de faire usage du même procédé pour couvrir la rade de Plymouth.

Peu de temps après, les cônes ayant succombé à l’effort des tempêtes, on leur substitua une digue en pierres perdues qui ne fut point élevée assez haut, et ne put remplir l’objet qu’on s’en était promis.

Mais les travaux ayant été repris en 1802 d’après un système fondé sur l’expérience des années précédentes, on vit tout-à-coup sortir de la mer une île artificielle de plus de deux cents mètres de longueur, que l’on put armer de 20 pièces d’artillerie du plus gros calibre.

Ce fut alors que l’attention des ingénieurs étrangers se fixa de nouveau sur les travaux de Cherbourg. Leur succès n’étant plus incertain ils résolurent de les imiter et ils entreprirent en 1812 le break-water ou la jetée de Plymouth.