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partie mathématique.

de l’analyse indéterminée. On voit qu’elle comprend une classe très-étendue de questions susceptibles des applications les plus variées, et qui sont résolues par un calcul uniforme analogue à la méthode algébrique.


PHYSIQUE.


M. Ampère a lu, dans la séance du 12 avril, un mémoire sur une expérience qui avait pour objet de vérifier une conséquence à laquelle il avait été conduit par diverses considérations sur la nature des courants voltaïques. M. Becquerel, qui est parvenu à donner à plusieurs de ses instruments un haut degré de sensibilité, a fait cette expérience conjointement avec M. Ampère. Il en résulte que si l’on fait communiquer par un conducteur liquide tel que l’eau acidulée, deux plaques, l’une de zinc et l’autre de cuivre, soudées ensemble par une petite portion de leur surface, la tension électrique de ces plaques n’éprouve aucune diminution sensible. M. Ampère en conclut que, dans une pile dont les deux extrémités communiquent par un conducteur métallique, il y a entre l’état électrique où se trouvent toutes les plaques de zinc de cette pile, et celui où se trouvent toutes les plaques de cuivre, la même différence qu’entre les états électriques du zinc et du cuivre d’un couple isolé. Le même auteur explique ce résultat par la faible conductibilité de l’eau acidulée, relativement à celle des métaux.

Dans le cours de l’année 1824, M. Ampère a présenté deux ouvrages relatifs aux faits électro-magnétiques dont la découverte a attiré l’attention de tous les physiciens. Le premier est intitulé : Précis de la théorie des phénomènes électro-dyna-