trois fois moindre que le maximum relatif à la température de chaque observation. Les nombres contenus dans la table précédente sont donc comparables à ceux des gaz permanents. En prenant ces mêmes vapeurs à leur maximum de densité, j’ai trouvé leurs puissances réfractives comme il suit :
Éther muriatique
Soufre carburé
Éther sulfurique
Nous reviendrons bientôt sur la cause de ces différences.
Les rapports inscrits dans `le tableau précédent sont indépendants de toute hypothèse sur la nature de la lumière. En admettant le système de l’émission, ces nombres expri-
environ d’hydrogène sulfuré et d’acide carbonique ; mais il n’éprouvait pas de diminution sensible par le phosphore et ne contenait que 2,8 pour cent d’azote, dont on a tenu compte. Il absorbait sensiblement deux fois son volume d’oxygène, et donnait son volume d’acide carbonique, conformément à la composition que la plupart des chimistes ont admise jusqu’ici pour ce gaz. Je note ce résultat, parce qu’un chimiste distingué, M. Brandes, a dernièrement jeté des doutes sur l’existence de ce composé✶.
Éther muriatique, préparé avec soin par le procédé de M. Thénard, et parfaitement dépouillé d’alcohol.
Ac. hyd. cyanique, par le procédé de M. Gay-Lussac, avec toutes les précautions nécessaires pour le débarrasser d’eau et d’acide muriatique.
G. oxi-chloro-carbonique, par le procédé de M. J. Davy. On a tenu compte de l’acide hydrochlorique provenant de l’hydrogène que contenait l’oxide de carbone.
Ac. sulfureux, par le mercure et l’acide sulfurique exempt d’acide nitrique, le gaz lavé.
Hyd. sulfuré, du sulfure d’antimoine par l’acide hydrochlorique, le gaz lavé.
Éther sulfurique, ébullition à
Hydrog. phosphoré, de l’acide phosphatique par la chaleur.