éprouverait dans le même gaz, en lui supposant la même élasticité que l’air au moment de l’expérience.
Pour le gaz hydrogène et le gaz oxygène, qui ont une puissance réfractive moindre que celle de l’air, au lieu de les comprimer pour leur faire acquérir une force de réfraction égale, il est préférable de suivre une marche inverse, c’est-à-dire de pointer la lunette lorsque le prisme est rempli de l’un de ces deux gaz, sous la pression de l’atmosphère, et de dilater ensuite l’air jusqu’à ce que son pouvoir soit réduit à celui du gaz.
Lorsque le fluide attaque le mercure, il faut modifier un peu la méthode d’observation. Le tuyau de communication du prisme avec le cylindre contenant le mercure est composé de trois parties, fig. 2 ; la pièce intermédiaire Lk porte à sa partie supérieure une petite cuvette cylindrique, qui laisse entre ses parois et le tuyau un espace annulaire.
Pareille disposition existe à l’extrémité supérieure du conduit Les diamètres de ces diverses parties sont combinés de telle façon que l’on peut enlever ou mettre cette pièce intermédiaire sans rien changer au reste de l’appareil.
Si l’on veut, par exemple, déterminer la puissance réfractive du chlore, on enlève le tuyau intermédiaire et l’on ajoute à l’extrémité un tube destiné à conduire hors du laboratoire l’excédant du gaz que l’on introduit dans le prisme par l’orifice supérieur Lorsque la coïncidence de la mire avec les fils ne se dérange plus, ce qui indique que le gaz est pur, on fixe la lunette dans sa position, on chasse le chlore par un courant de gaz acide carbonique, puis on replace le tuyau et l’on coule du mastic très-fusible dans les deux cuvettes et Enfin, après avoir fermé l’orifice par un petit