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maximum et minimum, et pour celles de midi. Relativement aux autres mois, ces erreurs sont plus faibles. L’accord des formules avec les observations serait sans doute plus satisfaisant, si les températures moyennes des mois étaient déterminées par un plus grand nombre d’observations.

En comparant entre elles les températures des mois, il est aisé de reconnaître que celles des mois de janvier et de février, présentent une anomalie sensible par rapport à celles de mars et de décembre ; pour les autres mois de l’année, elles sont sensiblement moindres, de sorte sorte que les coëfficients des deux formules précédentes ne sont pas déterminés avec toute la précision désirable.

Si on suppose la formule générale deviendra :

sous cette forme, elle pourra servir à déterminer la température moyenne pour chaque jour de l’année ; mais comme cette recherche n’offre pour le moment rien d’intéressant, je ne m’en suis pas occupé.

Enfin, pour terminer l’article des températures moyennes, je donne dans le tableau XVI, les températures maximum et minimum, observées depuis 1800. La plus haute température, dans ces vingt-huit dernières années, est arrivée le 31 juillet 1803, et la plus petite le 20 juillet 1816. La moyenne température, conclue de l’ensemble de ces observations, est de elle est donc égale à la température moyenne de l’été à Paris.

Le plus grand froid, observé dans cette période, est arrivé le 16 janvier 1802, et l’hiver le moins rigoureux est celui