observations barométriques, je donne encore une troisième table propre à réduire les hauteurs barométriques à zéro de température. Pour la former, j’ai pris dans l’Annuaire du Bureau des Longitudes, la différence des dilatations du mercure et du cuivre. Cette différence est égale à pour un degré du thermomètre centigrade. En désignant donc par la hauteur du mercure dans le baromètre, et par le nombre de degrés du thermomètre, la correction cherchée sera exprimée par la formule suivante :
La table X est construite en donnant à toutes les valeurs, depuis degré jusqu’à et en faisant varier de à millimètres.
J’ai fait usage de ces trois tables, pour les réductions des observations barométriques discutées dans ce Mémoire.
Dans le tome V, page 237 de la Mécanique céleste, et dans les Additions de la Connaissance des temps de 1826, M. de Laplace a donné, pour calculer l’influence de la lune sur l’atmosphère, la formule suivante tirée de sa Théorie des marées :
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Dans cette formule, et sont deux constantes indéterminées ; dépend de l’action de la lune sur l’atmosphère, et du temps du maximum où le flux de la lune arrive le jour de la syzygie. est le moyen mouvement du soleil pendant