Page:Mémoires de l’Académie des sciences, Tome 7.djvu/473

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

(15)

Ainsi les déplacements de l’équateur par rapport à des plans fixes, se détermineront au moyen de ces deux équations trèssimples auxquelles j’étais déja parvenu d’une autre manière.

On peut remarquer que les coordonnées et et qui entrent dans se déduisent l’une de l’autre en augmentant d’un angle droit (no 15); d’où il résulte que quand on rejettera, pour former les termes dépendants de l’angle et de ses multiples, on aura et, par conséquent (no 12),

(16)

la partie étant toujours donnée par l’équation (15).

§ III.
Formules de la précession et de la nutation.

(20) Prenons, comme précédemment, le plan de l’écliptique à une époque déterminée pour celui de l’angle qui sera aussi le plan des coordonnées et et et rappelons-nous que sera la longitude du nœud descendant de l’équateur, comptée à partir d’une ligne fixe, en sens contraire de la rotation de la terre (no 2). Désignons par la longitude de la lune, par celle du noeud ascendant de son orbite, et par celle de son périgée ; ces trois angles étant comptés à