laissaient à discuter plusieurs points importants et difficiles qui n’avaient pas été soumis au calcul, tels que l’effet des mouvements des eaux et de l’atmosphère, l’influence de l’aplatissement terrestre sur les changements de l’obliquité de l’écliptique causés par l’action des planètes et sur la durée de l’année tropique, la nutation de l’orbite lunaire correspondante à la nutation de l’équateur terrestre. Ces questions ont été résolues par l’auteur de la Mécanique céleste. Ayant examiné avec le plus grand soin les causes que l’on aurait pu juger propres à altérer le mouvement de rotation de la terre, ou à déplacer l’axe de rotation sur la surface, il a démontré qu’aucun effet appréciable de ce genre ne résulte des inégalités séculaires des mouvements de la terre et de la lune. Quant à la diminution progressive que pourrait subir la température du globe, elle n’a produit, depuis l’origine des temps historiques, aucune accélération sensible dans le mouvement diurne.
La notice historique, dont on vient d’indiquer l’objet, est suivie de divers articles destinés à des recherches nouvelles. Dans le premier on présente, sous une forme remarquable, les formules générales du mouvement de l’équateur terrestre. Le second traite de la nutation de l’orbe lunaire correspondante à la nutation de l’équateur terrestre ; le troisième, des inégalités de la précession et de la nutation de l’équateur terrestre dépendantes de la quatrième puissance des paraxalles du soleil et de la lune.
La seconde notice du quatorzième livre concerne les travaux des astronomes et des géomètres sur la libration de la lune. On y rappelle les observations fondamentales et les recherches théoriques propres à cette question.
