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Supposons que soit la masse du soleil, et désignons par et sa vitesse angulaire et sa distance moyenne, de sorte qu’en négligeant la masse de la terre par rapport à on ait

Désignons aussi, relativement à la lune, par les quantités analogues à soit le rapport des fractions et qui mesurent les actions de la lune et du soleil, perturbatrices du mouvement de la terre, ou autrement dit, faisons

En ayant égard en même temps à ces deux forces, la valeur complète de sera

(11)

(13) La quantité se composera maintenant de deux séries très-convergentes, l’une relative à l’action du soleil et l’autre à l’action de la lune. Pour en simplifier le calcul, nous considérerons la terre comme un sphéroïde recouvert en très-grande partie d’une couche fluide en équilibre lorsqu’on a seulement égard à la pesanteur et à la force centrifuge ; et nous ferons usage de la formule connue qui se rapporte aux attractions de semblables corps[1].

  1. Mécanique céleste, tome II, page 103.