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angles et que est l’excès de sur ce qui donne la première équation (1).

Soient encore les sommes des moments des forces qui agissent sur tous les points de la terre, rapportés respectivement aux axes du plus grand, du moyen et du plus petit moment d’inertiè ; nous aurons ces trois autres équations :

(2)

qu’il faudra joindre aux précédentes.

Le problème consistera donc à intégrer ces six équations différentielles du premier ordre, pour en déduire les valeurs des six inconnues et en fonctions de et de pareil nombre de constantes arbitraires ; ce qui sera possible par des approximations successives, fondées sur la petitesse des forces perturbatrices de la terre dans son mouvement de rotation. Nous n’irons pas au-delà, dans ce Mémoire, des quantités du second ordre par rapport à ces forces. En les négligeant tout-à-fait dans une première approximation, les équations (2) se réduiront à

(3)

(2) On sait intégrer les équations (1) et (3) sous forme finie, au moyen de deux intégrales définies ; mais dans la question qui nous occupe, il vaudra mieux employer des