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gulaire de rotation, commune à tous les points de la terre, et par ses composantes relatives aux trois axes principaux ; de sorte qu’on ait

et que les rapports

expriment les cosinus des angles que l’axe instantané de rotation fait avec les axes principaux du plus petit, du moyen et du plus grand moment d’inertie. Les trois quantités seront aussi des fonctions de et l’on aura entre ces inconnues et les précédentes, les équations

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qui ne dépendent pas des forces appliquées au mobile, et résultent uniquement de ce que tous ses points forment un système invariable. Nous ne rappellerons pas l’analyse qui y conduit d’après cette considération ; nous ferons seulement remarquer que étant la vitesse de rotation autour de l’axe du plus petit moment, est l’angle décrit pendant l’instant par tous les points de la terre, parallèlement au plan de ses deux autres axes principaux ; cet angle serait si l’intersection de ce plan avec le plan fixe demeurait immobile ; mais cette intersection décrivant un angle sur le plan fixe, dont la projection sur le plan mobile est il en résulte, en ayant égard au sens de l’accroissement des