ordinaire, comme passant dans l’angle aigu des deux axes optiques. La vitesse de ce même faisceau devient égale à quand la lumière traverse le cristal parallèlement à l’axe des parce qu’alors le plan diamétral perpendiculaire à cette direction coupe l’ellipsoïde suivant une ellipse dont le plus grand rayon vecteur est d’ailleurs le plan perpendiculaire à ou le plan de polarisation correspondant appartient à la réfraction ordinaire ; car il est encore contenu dans l’angle aigu formé par les deux plans menés suivant le rayon lumineux et chacun des axes optiques, angle dièdre qui devient alors égal à zéro, ces deux plans se confondant avec celui des deux axes optiques. Ainsi la théorie annonçait qu’il fallait que le faisceau ordinaire traversât le cristal, tantôt suivant la direction qui divise en parties égales l’angle obtus des deux axes, et tantôt perpendiculairement à leur plan, pour éprouver les variations de vitesse les plus sensibles ; aussi est-ce d’après cette indication que j’ai fait la première expérience par laquelle j’ai constaté l’existence de ces variations.
Je me suis particulièrement attaché aussi, dans mes expériences, à m’assurer que la vitesse de propagation des ondes lumineuses dépend uniquement de la direction de leurs vibrations ou du plan de polarisation dans le cristal, et que tant que ce plan ne change pas, la vitesse des rayons reste constante, quelle que soit d’ailleurs leur direction. La diffraction me donnait des moyens très-délicats pour apercevoir les plus légères différences de vitesse. À la vérité, la topaze est le seul cristal sur lequel j’aie opéré jusqu’à présent ; mais j’ai assez varié et multiplié mes observations pour m’assurer du moins que ce théorème était rigoureusement exact dans la topaze, et l’on doit supposer par analogie qu’il