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sur la double réfraction.

altérer sensiblement l’équation, tant que ne diffère pas beaucoup de c’est-à-dire, tant que la double réfraction n’a pas une très-grande énergie.

Quand on a l’angle des deux axes optiques, il suffit de connaître deux des trois constantes. pour déterminer la troisième.

Il suffit de connaître et c’est-à-dire la plus grande et la plus petite vitesse de la lumière dans le cristal, avec l’angle des deux axes optiques, pour déterminer l’autre demi-axe puisque la tangente de la moitié de cet angle est égale à fonction connue des trois quantités et C’est en suivant cette marche que j’avais calculé, d’après les éléments de la double réfraction de la topaze donnés par M. Biot, les variations de vitesse que le faisceau ordinaire devait y subir, avant d’avoir cherché à les constater par l’expérience, et je les ai trouvées telles à peu près que le calcul me les avait données. La théorie m’indiquait aussi dans quel sens le faisceau ordinaire avait les vitesses les plus différentes. Pour la topaze, c’est le plus petit axe de la surface d’élasticité ou de l’ellipsoïde qui divise en parties égales l’angle aigu des deux axes optiques, et les deux limites des vitesses du rayon ordinaire sont et or le faisceau ordinaire a la vitesse quand il est parallèle à l’axe des puisque est le plus grand rayon vecteur de la section diamétrale perpendiculaire faite dans l’ellipsoïde, et que le plan de polarisation correspondant, c’est-à-dire, perpendiculaire au rayon vecteur a, est bien celui du faisceau