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sur la double réfraction.

qu’une onde plane doit être parallèle dans l’intérieur du cristal, pour n’y être susceptible que d’une seule vitesse de propagation ; et cette condition est satisfaite lorsqu’on présente perpendiculairement au faisceau lumineux la plaque de cristal taillée parallèlement aux sections circulaires de la surface d’élasticité ; mais il est à remarquer que les rayons ordinaires et extraordinaires qui en résultent ne suivent pas la même direction, et s’écartent un peu les uns et les autres de la normale à la section circulaire de l’ellipsoïde. Ceci devient plus facile à comprendre sur la fig. 14, qui représente l’intersection du plan des avec les deux nappes de la surface de l’onde, et dans laquelle on a exagéré l’ellipticité de l’une d’elles, pour rendre la divergence des rayons plus sensible. Cette intersection se compose d’un cercle et d’une ellipse dont les équations sont,

Le plan mené parallèlement à la section circulaire de la surface d’élasticité, et distant du centre d’une quantité égale à touche à la fois le cercle et l’ellipse en et en points de contact de ce plan avec la surface de l’onde ; ainsi les rayons vecteurs et sont les directions des rayons ordinaire et extraordinaire qui répondent à l’onde plane parallèle à la section circulaire de la surface d’élasticité, et ils traversent la plaque dans le même intervalle de temps, quoique en suivant des chemins différents. Le rayon vecteur mené au point d’intersection de l’ellipse et du cercle, et pour lequel les deux valeurs tirées de l’équation de l’onde deviennent égales, est la direction suivant laquelle les rayons lumineux ne peuvent affecter qu’une seule vitesse,