les propriétés optiques de ce qu’on appelle rayon dans le système de l’émission. Ainsi, quand on veut traduire les résultats de la première théorie dans le langage de la seconde, il faut toujours supposer que la ligne parcourue par les molécules lumineuses, dans l’hypothèse de l’émission, a la même direction que le rayon mené du centre de l’onde au point de sa surface que l’on considère. Ce que nous avons dit précédemment pour établir ce principe aura peut-être paru suffisant : nous croyons utile cependant de l’appuyer encore sur une nouvelle considération tirée d’une autre manière de juger par expérience de la direction du rayon réfracté.
Supposons, comme tout-à-l’heure, que l’onde incidente soit plane et parallèle à la surface d’entrée du cristal, mais que l’écran percé d’un petit trou, soit placé sur la première face au lieu d’être sur la seconde, et qu’on veuille juger de la direction du rayon réfracté par le point (fig. 12) où la lumière ainsi introduite va frapper la seconde face : le point que l’on regardera comme répondant à l’axe du faisceau lumineux sera le centre des petits anneaux brillants et obscurs projetés sur la face et c’est en ce point central que se trouvera le maximum de lumière, si le trou est assez petit relativement à la distance La position du centre est déterminée par la condition que les rayons partis des divers points et de la circonférence de l’ouverture arrivent en même temps en ce point doit être