milieu réfringent et qu’on emploie un cristal dont la double réfraction est très-forte, tel que le spath calcaire, dans lequel la courbure des ondes diffère beaucoup de celle d’une sphère, il devient nécessaire de connaître la forme de ces ondes.
Afin de me faire comprendre plus aisément, je prendrai un cas bien simple, celui où le point de mire est situé dans l’intérieur du cristal, ou bien contre sa surface inférieure. Soient (fig. 8) le point lumineux, la surface supérieure de la plaque par laquelle sortent les rayons ; soient des rayons partis du point lumineux suivant une direction telle qu’ils viennent frapper l’ouverture de l’œil ou de l’objectif de la lunette ; je suppose que la courbe représente le lieu géométrique des ébranlements de première arrivée partis de la surface réfringente elle sera parallèle, comme nous l’avons vu, à l’onde résultant de tous les ébranlements élémentaires. Or c’est de la direction de l’élément de l’onde émergente qui vient tomber sur l’ouverture de la pupille que dépend la position de l’image du point lumineux. sur la rétine et par conséquent la direction du rayon visuel, qui est perpendiculaire à l’élément de l’onde ; c’est donc la direction de cet élément ou de sa normale qu’il s’agit de déterminer. Cette normale est le rayon de plus prompte arrivée sur le milieu de l’élément, puisque cet élément est tangent à la sphère décrite du point comme